18:1 En ce moment, les disciples s'approchèrent de Jésus, et dirent: Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux?
18:2 Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d'eux,
18:3 et dit: Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux.
18:4 C'est pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux.
18:5 Et quiconque reçoit en mon nom un petit enfant comme celui-ci, me reçoit moi-même.
18:6 Mais, si quelqu'un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu'on le jetât au fond de la mer.
Les disciples, influencés par les idées juives de leur époque, pensaient que le royaume des cieux serait un royaume terrestre glorieux, où ils occuperaient des positions élevées. Cependant, Jésus leur montre que la grandeur selon Dieu est totalement différente de celle du monde.
Jésus répond en plaçant un enfant au milieu d’eux, soulignant que le royaume des cieux est accessible à ceux qui adoptent l’attitude d’un enfant. Il leur enseigne trois choses essentielles :
• La conversion (“Naître de nouveau”) : Il faut changer de mentalité et abandonner l’orgueil.
• L’humilité (“se rendre humble comme ce petit enfant”) : La grandeur dans le royaume de Dieu n’est pas liée à la position sociale ou au mérite humain, mais à une dépendance totale envers Dieu.
• La simplicité et la confiance : Comme un enfant dépend de ses parents, un croyant doit dépendre de Dieu avec foi et humilité.
Après avoir expliqué comment entrer, Jésus répond à la question des disciples sur la grandeur :
Quiconque s’abaissera comme ce petit enfant, celui-là est le plus grand” (Matthieu 18:4). Dans le monde, la grandeur est liée au prestige et à l’élévation sociale. Dans le royaume de Dieu, la grandeur passe par l’humilité et le service.
L’exemple parfait : Jésus lui-même
Jésus ne se contente pas d’enseigner l’humilité, il la vit pleinement. De la même manière, ceux qui acceptent l’abaissement maintenant seront glorifiés plus tard.
Accueillir les humbles, c’est accueillir Jésus
Jésus souligne aussi que recevoir un petit enfant en son nom, c’est le recevoir lui-même. Cela signifie que Dieu valorise ceux qui semblent insignifiants aux yeux du monde. Servir les plus faibles, c’est servir Christ.
Un avertissement sérieux : ne pas scandaliser les “petits”, Jésus met en garde contre ceux qui feraient tomber dans le péché un de ces “petits” (Matthieu 18:6). Il utilise une image forte (être noyé avec une meule de moulin) pour montrer la gravité du scandale spirituel. L’orgueil et l’ambition peuvent être des pièges qui détournent les autres de la foi.
Ce passage est un appel à rejeter l’orgueil et à adopter l’humilité de Christ.
• Pour entrer dans le royaume, il faut se convertir et devenir comme un enfant.
• Pour être grand dans le royaume, il faut s’abaisser comme un enfant.
• Ceux qui suivent l’exemple du Christ dans l’humilité seront élevés dans la gloire à son retour.
C’est un renversement total des valeurs humaines : dans le royaume de Dieu, les derniers seront les premiers.
18:7 Malheur au monde à cause des scandales! Car il est nécessaire qu'il arrive des scandales; mais malheur à l'homme par qui le scandale arrive!
Cette déclaration de Jésus peut sembler paradoxale, car elle reconnaît à la fois que les scandales vont se produire tout en condamnant sévèrement ceux qui en sont à l’origine.
Pourquoi les scandales sont-ils “nécessaires” ?
Dans ce contexte, “scandale” (ou “piège” dans certaines traductions) fait référence à des tentations, des péchés ou des actions qui causent les autres à tomber dans le mal ou à pécher. Jésus dit que, bien que ce soit mal et nuisible, ces événements se produiront inévitablement dans le monde, car les êtres humains sont imparfaits et le péché existe. Il est donc inévitable que des actions ou des comportements négatifs (scandales) aient lieu dans un monde déchu.
Cela ne signifie pas que ces scandales sont désirables ou acceptables. Au contraire, Jésus avertit qu’ils sont une source de malheur. Cependant, ils font partie de la réalité de ce monde jusqu’à ce que la rédemption et le royaume de Dieu soient pleinement réalisés.
Le malheur de celui qui cause le scandale
Jésus va plus loin en disant “malheur à l’homme par qui le scandale arrive”. Cela souligne une responsabilité morale et spirituelle. Ceux qui, par leurs actions ou leur exemple, entraînent d’autres dans le péché ou dans des comportements nuisibles, sont responsables devant Dieu. Ces personnes subiront un jugement sévère, car leur influence mène d’autres à tomber dans des pièges spirituels.
18:8 Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-les et jette-les loin de toi; mieux vaut pour toi entrer dans la vie boiteux ou manchot, que d'avoir deux pieds ou deux mains et d'être jeté dans le feu éternel.
18:9 Et si ton oeil est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi; mieux vaut pour toi entrer dans la vie, n'ayant qu'un oeil, que d'avoir deux yeux et d'être jeté dans le feu de la géhenne.
Lorsque Jésus dit “Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-les et jette-les loin de toi”, il ne parle pas littéralement de couper des parties du corps. Au contraire, il utilise une image forte et symbolique pour souligner l’importance de renoncer à tout ce qui pourrait nous éloigner de Dieu ou nous faire pécher, même si cela nous semble difficile ou coûteux.
L’importance de l’intégrité spirituelle :
Jésus veut montrer que, pour entrer dans le Royaume de Dieu, il faut être prêt à éliminer toute chose qui nous entraîne dans le péché, même si cela représente un sacrifice ou un déséquilibre dans notre vie. Cela peut signifier renoncer à des comportements, des habitudes, des relations ou des objets qui nous éloignent de Dieu, même si ces choses sont précieuses pour nous.
L’enseignement sur la pureté intérieure :
Jésus met l’accent sur le fait qu’il est plus important de préserver notre relation avec Dieu que de maintenir des aspects de notre vie qui pourraient nous conduire à la perdition. La pureté spirituelle et la fidélité à Dieu doivent primer, même si cela signifie faire des sacrifices personnels. Cela rejoint l’idée que pour entrer dans le Royaume de Dieu, il faut être pur intérieurement, débarrassé de tout ce qui pourrait faire obstacle à notre salut.
Un appel à la vigilance :
Ce passage nous invite à être vigilants et conscients des tentations ou des situations qui peuvent nous faire tomber dans le péché. Jésus nous exhorte à éloigner de nous tout ce qui nous pousse à pécher, même si cela perturbe notre confort ou nos habitudes.
La gravité du péché :
Jésus avertit que le péché peut avoir des conséquences graves, symbolisées par le “feu éternel”. Cela souligne la nécessité de prendre au sérieux notre conduite et de faire tout ce qui est nécessaire pour éviter de tomber dans le mal.
18:10 Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits; car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux.
18:11 Car le Fils de l'homme est venu sauver ce qui était perdu.
“Gardez-vous” est bien un avertissement. Jésus met en garde ses disciples contre une mauvaise attitude à adopter.
“De mépriser” signifie ici ignorer, négliger, ou traiter avec mépris, sans considération.
“Ces petits” : Jésus parle des petits enfants mais aussi des petits dans la foi ceux qui sont humbles, faibles, vulnérables ou qui viennent de croire. Il s’agit des personnes qui comptent peu aux yeux du monde mais qui sont précieuses aux yeux de Dieu.
“Car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient continuellement la face de mon Père” :
Cette phrase suggère que ces “petits” ont des anges qui les représentent devant Dieu. C’est une idée qu’on retrouve dans la notion d’anges gardiens ou d’anges intercesseurs, qui veillent sur eux et sont en contact direct avec Dieu.
“Le Fils de l’homme est venu sauver ce qui était perdu” :
Jésus parle ici de sa mission de salut. “Ce qui était perdu” désigne les pécheurs, ceux qui se sont éloignés de Dieu. Les “petits” peuvent être inclus dans cette catégorie, mais cela s’applique à tous ceux qui ont besoin d’être sauvés.
Jésus exhorte à ne pas mépriser les plus faibles et vulnérables, car Dieu veille sur eux et ils ont une grande valeur à ses yeux. Et c’est justement pour ces “perdus” que Jésus est venu.
18:12 Que vous en semble? Si un homme a cent brebis, et que l'une d'elles s'égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes, pour aller chercher celle qui s'est égarée?
18:13 Et, s'il la trouve, je vous le dis en vérité, elle lui cause plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées.
18:14 De même, ce n'est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu'il se perde un seul de ces petits.
L’amour de Dieu pour chacun de nous est immense, et Jésus l’illustre à travers cette image du berger qui laisse tout pour retrouver une seule brebis égarée. Aux yeux du monde, cette brebis pourrait sembler insignifiante face aux quatre-vingt-dix-neuf autres restées en sécurité. Mais pour le berger, elle a une valeur inestimable. Lorsqu’il la retrouve, sa joie est immense. Cela montre à quel point Dieu se réjouit du retour d’une âme perdue, du salut d’un seul être humain.
Mais attention : ce n’est pas parce qu’il y a cette joie qu’il voulait que la brebis s’égare. De même, ce n’est pas la volonté de Dieu que quelqu’un se perde. Il ne désire pas la chute, la souffrance ou la séparation. Il veut sauver, rassembler, ramener chacun à lui. Pourtant, il laisse à l’homme une part de responsabilité. Il respecte la liberté de chacun, même si cela implique parfois des errances, des choix douloureux.
Là où les hommes valorisent la grandeur et le succès, Dieu regarde avec tendresse le plus petit, l’oublié, celui que le monde méprise. Un enfant, fragile et sans défense, a plus de prix à ses yeux qu’un grand homme dont le cœur est fermé à la grâce. Car Jésus s’est donné pour chacun, même pour celui dont la vie semble brève et insignifiante.
C’est cette pensée qui doit nous habiter : ne méprisons pas ceux que Dieu chérit. N’ayons pas un regard humain et limité, mais adoptons celui du Père, qui ne veut qu’aucun ne périsse. Il cherche, il appelle, il sauve. Et lorsque l’un de ces petits est retrouvé, le ciel tout entier éclate de joie.
18:15 Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère.
18:16 Mais, s'il ne t'écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins.
18:17 S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Église; et s'il refuse aussi d'écouter l'Église, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain.
Ce passage enseigne comment gérer un conflit avec un frère en Christ avec grâce, humilité et amour. L’objectif n’est pas de se venger ni d’exposer les fautes des autres, mais de gagner son frère et de chercher son bien spirituel.
Une correction dans l’amour
Si quelqu’un nous a fait du tort, nous devons d’abord lui parler en privé, sans chercher à humilier ni à ébruiter l’affaire.
Le but est de lui faire comprendre qu’il s’est aussi fait tort à lui-même en péchant, et non seulement de souligner combien il nous a blessé.
Le soutien de témoins
Si la personne refuse d’écouter, on doit prendre une ou deux autres personnes comme témoins.
Cela garantit que la situation est traitée avec sagesse et justice, sans déformation des faits.
L’implication de l’Église
Si le fautif persiste dans son erreur, l’affaire doit être portée devant l’Église.
S’il refuse toujours d’écouter, il doit être considéré comme un païen ou un publicain, c’est-à-dire quelqu’un avec qui la communion fraternelle ne peut plus être maintenue.
Cela signifie qu’il n’est plus considéré comme un frère en Christ tant qu’il ne se repent pas.
Mais cela ne veut pas dire qu’on doit le haïr ou l’abandonner !
L’Église doit donc continuer à prier pour lui et lui montrer de l’amour, tout en maintenant une séparation spirituelle.
L’importance de la grâce et de l’humilité
Ce passage ne prône pas la vengeance ni la dureté, mais plutôt une attitude de grâce, reflétant le caractère de Dieu.
Il ne s’agit pas de punir mais de ramener la personne à Dieu.
Dieu est le seul juge, et nous devons éviter d’agir par orgueil ou désir de justice personnelle.
18:18 Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.
Avant Jésus, Israël était l’Assemblée de Dieu, et le temple de Jérusalem en était le centre spirituel.
Mais après le rejet de Christ, Jésus lui-même devient le centre, et l’Église devient la nouvelle Assemblée de Dieu. Même si elle est petite, composée de deux ou trois personnes, Jésus promet : “Je suis au milieu d’eux” (Matthieu 18:20).
Pourquoi l’Assemblée a-t-elle une telle autorité ?
L’Assemblée n’agit pas en son propre nom, mais avec l’autorité de Christ. Ce qu’elle lie (interdit, déclare coupable, maintient une interdiction) ou délie (pardonne, relâche une obligation, autorise) sur la terre est confirmé dans le ciel.Refuser d’écouter l’Assemblée, c’est rejeter Christ lui-même.
Il n’y a pas d’autre recours : c’est la plus haute autorité spirituelle sur terre.
18:19 Je vous dis encore que, si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux.
18:20 Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux.
Jésus met en avant l’importance de la prière, qu’elle soit individuelle ou collective, mais il souligne ici une dimension particulière de la prière en groupe.
Lorsqu’on prie seul, c’est un moment d’intimité avec Dieu (Matthieu 6:6), où l’on peut se confier à Lui personnellement. Dieu écoute et répond aux prières individuelles.
Cependant, la prière en groupe a une force spéciale :
L’unité et l’accord : Jésus dit que si deux personnes s’accordent pour prier, Dieu exaucera leur demande. Cela montre la puissance de la communion et de la foi partagée.
La présence de Christ : Jésus promet d’être au milieu de ceux qui se réunissent en son nom, ce qui renforce la prière et crée une atmosphère spirituelle forte.
18:21 Alors Pierre s'approcha de lui, et dit: Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il péchera contre moi? Sera-ce jusqu'à sept fois?
18:22 Jésus lui dit: Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois.
Pierre pensait être généreux en proposant de pardonner jusqu’à 7 fois, mais Jésus va beaucoup plus loin en disant 70 × 7, un chiffre qui ne doit pas être pris au sens littéral, mais comme un symbole d’un pardon illimité.
Pourquoi Jésus utilise ce chiffre ?
Le chiffre 7 représente la perfection et la plénitude divine. Le chiffre 70 fait référence à plusieurs passages de l’Ancien Testament, notamment à Daniel 9:24, où il est question de 70 semaines décrétées pour la purification et le pardon d’Israël. Ce chiffre est donc lié au temps de l’attente du pardon.
490 (70 × 7) signifie un pardon total, sans limite, tout comme Dieu pardonne à l’humanité sans compter.
Le message de Jésus
Jésus enseigne que le pardon ne doit pas être compté, mais vécu comme un principe permanent. Il ne s’agit pas de pardonner 490 fois exactement, mais de ne jamais mettre de limite au pardon, car Dieu lui-même ne met pas de limite quand il nous pardonne.
18:23 C'est pourquoi, le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs.
18:24 Quand il se mit à compter, on lui en amena un qui devait dix mille talents.
18:25 Comme il n'avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu'il fût vendu, lui, sa femme, ses enfants, et tout ce qu'il avait, et que la dette fût acquittée.
18:26 Le serviteur, se jetant à terre, se prosterna devant lui, et dit: Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout.
18:27 Ému de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller, et lui remit la dette.
18:28 Après qu'il fut sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait cent deniers. Il le saisit et l'étranglait, en disant: Paie ce que tu me dois.
18:29 Son compagnon, se jetant à terre, le suppliait, disant: Aie patience envers moi, et je te paierai.
18:30 Mais l'autre ne voulut pas, et il alla le jeter en prison, jusqu'à ce qu'il eût payé ce qu'il devait.
18:31 Ses compagnons, ayant vu ce qui était arrivé, furent profondément attristés, et ils allèrent raconter à leur maître tout ce qui s'était passé.
18:32 Alors le maître fit appeler ce serviteur, et lui dit: Méchant serviteur, je t'avais remis en entier ta dette, parce que tu m'en avais supplié;
18:33 ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j'ai eu pitié de toi?
18:34 Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu'à ce qu'il eût payé tout ce qu'il devait.
18:35 C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son coeur.
Les 10 000 talents : une dette inimaginable
Un seul talent représente 20 ans de travail.
Dix mille talents correspondent à 200 000 ans de travail, soit une somme colossale, complètement hors d’atteinte pour n’importe qui.
Cela illustre la grandeur de la miséricorde de Dieu envers nos péchés, qu’aucun effort humain ne pourrait jamais
« rembourser ».
Les 100 deniers : une dette minuscule en comparaison
Environ 3 mois de salaire, une somme relativement petite.
Ce montant représente les offenses que les autres peuvent nous faire, qui, bien que parfois douloureuses, sont infimes comparées à ce que Dieu nous a pardonné.
Le contraste saisissant
Le serviteur pardonné d’une dette immense (10 000 talents) refuse de pardonner une dette minime (100 deniers).
Ce contraste met en lumière :
• L’absurdité de refuser de pardonner quand nous-mêmes avons reçu un pardon immense.
• L’appel de Jésus à pardonner de tout cœur, en prenant conscience de la grâce infinie que nous avons reçue.
Leçon spirituelle : pardonner comme Dieu pardonne
Cette parabole nous rappelle que Dieu nous a pardonné une « dette infinie » en effaçant nos péchés par amour. Cela devrait nous pousser à pardonner aux autres, quelle que soit l’offense, car aucune faute humaine ne pourra jamais égaler la grandeur du pardon divin.
En méditant sur l’immensité de ces 10 000 talents, nous réalisons que refuser de pardonner, comme le serviteur impitoyable, revient à nier la miséricorde que Dieu nous a accordée.
« Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés » (Matthieu 6:12).