11:1 Lorsque Jésus eut achevé de donner ses instructions à ses douze disciples, il partit de là, pour enseigner et prêcher dans les villes du pays.
11:2 Jean, ayant entendu parler dans sa prison des oeuvres du Christ, lui fit dire par ses disciples:
11:3 Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre?
11:4 Jésus leur répondit: Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez:
11:5 les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.
Jésus ne délègue pas entièrement sa mission ; il continue lui-même à prêcher et à enseigner, manifestant l’humilité et le dévouement qui caractérisent son ministère.
Son déplacement dans les villes illustre également l’importance de porter le message au plus grand nombre, sans discrimination.
Les miracles et les enseignements de Jésus sont si puissants qu’ils attirent l’attention au-delà de ceux qui en sont témoins directs.
Même depuis sa prison, Jean est exposé à l’impact de Jésus. Cela témoigne de la manière dont les œuvres de Christ transcendent les barrières physiques et sociales pour toucher les cœurs.
Avant cette scène, Jean avait clairement identifié Jésus comme le Messie. Lors du baptême de Jésus, il avait dit :
Jean est emprisonné pour avoir dénoncé le péché d’Hérode (Matthieu 14:3-4). Dans l’isolement de la prison, il fait face à des moments de découragement. Cela reflète une faiblesse humaine normale, surtout lorsqu’il ne voit pas les résultats qu’il attendait.
Jean, comme beaucoup de Juifs, attendait un Messie qui viendrait juger, vaincre les oppresseurs, et établir un royaume terrestre glorieux.
Or, Jésus agit comme un Messie de grâce et de restauration, guérissant les malades, prêchant l’amour et la repentance, mais ne revendiquant pas de pouvoir politique immédiat.
Jean, malgré ses doutes, envoie ses disciples poser la question directement à Jésus. Cela témoigne de sa confiance en Jésus comme source ultime de vérité.
Sa question n’est pas un rejet de Jésus, mais une demande de clarification dans un moment d’incertitude.
Jésus répond avec patience et miséricorde, en donnant des preuves claires de sa mission messianique. Il ne condamne pas le doute de Jean mais lui offre des éléments pour raffermir sa foi.
Jésus énumère des miracles spécifiques : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et l’Évangile est prêché aux pauvres.
Ces œuvres correspondent exactement aux prophéties d’Ésaïe sur le Messie (Ésaïe 35:5-6, 61:1-2).
11:6 Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute!
L’enseignement ici est que chacun de nous devrait être responsable de ses actions pour ne pas induire les autres en erreur ou leur faire perdre leur voie morale. Si quelqu’un est “une occasion de chute” pour un autre, cela veut dire qu’il le pousse, consciemment ou non, à commettre des erreurs ou des péchés.
En résumé, cette phrase appelle à être un bon exemple pour les autres et à ne pas être une tentation ou une cause de péché pour ceux qui nous entourent. Cela fait référence à l’idée que nos comportements peuvent affecter positivement ou négativement les autres.
11:7 Comme ils s'en allaient, Jésus se mit à dire à la foule, au sujet de Jean: Qu'êtes-vous allés voir au désert? un roseau agité par le vent?
11:8 Mais, qu'êtes-vous allés voir? un homme vêtu d'habits précieux? Voici, ceux qui portent des habits précieux sont dans les maisons des rois.
11:9 Qu'êtes-vous donc allés voir? un prophète? Oui, vous dis-je, et plus qu'un prophète.
11:10 Car c'est celui dont il est écrit: Voici, j'envoie mon messager devant ta face, Pour préparer ton chemin devant toi.
Jésus pose une série de questions à la foule pour mettre en évidence la grandeur et la constance de Jean-Baptiste. L’expression “un roseau agité par le vent” est utilisée pour indiquer une personne faible, changeante et sans fermeté, comme un roseau qui se plie facilement sous l’effet du vent. Par cette question, Jésus souligne que Jean-Baptiste n’était pas une personne indécise ou influençable, mais au contraire, un homme d’une grande force spirituelle et de conviction, qui n’a pas hésité à dire la vérité, même si cela l’a mis en conflit avec les autorités de son époque.
Jean-Baptiste plus qu’un prophète
Jésus va plus loin en disant que Jean est “plus qu’un prophète”. Cela signifie que Jean ne se contente pas de transmettre un message prophétique classique, mais qu’il joue un rôle unique : celui de préparer le chemin du Messie, conformément à la prophétie de Malachie 3:1, qui annonçait un messager qui précéderait le Messie pour préparer son arrivée. Jean est donc le “messager” par excellence, celui qui ouvre la voie à Jésus, le véritable Messie. Jésus met en lumière l’importance de ce rôle et la dignité de Jean, qu’il qualifie de “plus grand qu’un prophète” car il a vu l’accomplissement des promesses de Dieu et a préparé le peuple à accueillir le Sauveur.
11:11 Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'en a point paru de plus grand que Jean Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui.
Cette déclaration de Jésus souligne que Jean-Baptiste est unique dans son rôle et sa mission :
Parmi tous les humains “nés de femmes” (c’est-à-dire tous ceux vivant dans le monde physique), aucun n’a eu un rôle plus important que Jean-Baptiste.
Sa grandeur réside dans le fait qu’il a été choisi comme le précurseur direct du Messie, chargé de préparer le chemin pour Jésus-Christ.
Il est donc le plus grand prophète de l’Ancienne Alliance, car il n’annonce pas simplement la venue du Messie de manière lointaine, mais il le présente directement au peuple (Jean 1:29, “Voici l’Agneau de Dieu”).
Pourquoi serons-nous “plus grands que Jean” ?
Après la mort, les croyants seront purifiés de tout péché, et leur nature pécheresse sera remplacée par une nature glorifiée (1 Corinthiens 15:42-44).
Nous serons parfaitement unis à Dieu, dans une relation que même les plus grands prophètes de l’Ancienne Alliance, comme Jean-Baptiste, n’ont pas pleinement connue.
Ainsi, notre grandeur découle non de ce que nous avons fait, mais de ce que Christ a accompli pour nous, en nous rendant parfaits et en nous faisant cohéritiers de son royaume (Romains 8:17).
11:12 Depuis le temps de Jean Baptiste jusqu'à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s'en s'emparent.
Le royaume des cieux est forcé
Cela signifie que l’accès au royaume n’est pas passif ou facile. Il exige un effort spirituel intense, une recherche délibérée de Dieu et une volonté de surmonter les obstacles qui se dressent sur le chemin. Ce “forçage” ne renvoie pas à une violence physique, mais à une intensité intérieure, une détermination ferme.
“Ce sont les violents qui s’en emparent”
Le mot traduit par “violents” (grec : biastai) peut aussi être interprété comme “ceux qui font preuve de force, de détermination”. Ici, il s’agit d’une violence spirituelle ou symbolique : un désir ardent et une ténacité qui permettent de s’arracher aux distractions, aux péchés et aux oppositions du monde. Les “violents” sont donc ceux qui persévèrent, qui luttent avec acharnement contre tout ce qui pourrait les éloigner de Dieu.
Pourquoi utiliser le mot “violent” ?
Le choix du mot “violent” peut paraître surprenant, mais il reflète :
La lutte spirituelle intense : Entrer dans le royaume des cieux demande de “violenter” son égo, ses penchants naturels et son attachement au monde. Cela demande un renoncement radical.
Les obstacles externes : Dans un monde opposé à la vérité divine, les croyants doivent souvent résister aux persécutions, aux critiques et aux tentations. Cette lutte peut être comparée à un combat.
11:13 Car tous les prophètes et la loi ont prophétisé jusqu'à Jean;
11:14 et, si vous voulez le comprendre, c'est lui qui est l'Élie qui devait venir.
Jean-Baptiste n’est pas littéralement Élie revenu sur terre, mais il est venu “dans l’esprit et la puissance d’Élie” (cf. Luc 1:17). Il a un rôle similaire : appeler le peuple à la repentance et le préparer à recevoir le Seigneur.
Élie est l’un des plus grands prophètes de l’Ancien Testament dans la Bible. Son histoire est relatée principalement dans les livres des Rois (1 Rois 17 – 2 Rois 2)
11:15 Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
11:16 A qui comparerai-je cette génération? Elle ressemble à des enfants assis dans des places publiques, et qui, s'adressant à d'autres enfants,
11:17 disent: Nous vous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé; nous avons chanté des complaintes, et vous ne vous êtes pas lamentés.
11:18 Car Jean est venu, ne mangeant ni ne buvant, et ils disent: Il a un démon.
11:19 Le Fils de l'homme est venu, mangeant et buvant, et ils disent: C'est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie. Mais la sagesse a été justifiée par ses oeuvres.
Il y a eu Jean-Baptiste, qui a précédé Jésus pour préparer le chemin. Jean annonçait la venue du Messie avec un message sévère et exigeant. Il appelait les gens à reconnaître leurs péchés, à se repentir et à changer radicalement de vie pour échapper au jugement à venir. Il vivait lui-même une vie austère, loin des plaisirs du monde, ce qui reflétait la gravité de son message. Mais beaucoup l’ont critiqué, disant qu’il était trop dur, voire qu’il avait un démon.
Puis est venu Jésus, qui annonçait le Royaume de Dieu avec un message d’amour, de grâce et de pardon. Il guérissait les malades, partageait des repas avec les pécheurs, et offrait le salut à tous ceux qui voulaient l’écouter. Contrairement à Jean, Jésus vivait au milieu des gens, participait à leurs célébrations et montrait la bonté de Dieu de manière accessible. Mais là encore, beaucoup le critiquaient, disant qu’il était trop indulgent, un “mangeur et un buveur”, un ami des pécheurs.
Ainsi, que ce soit avec Jean ou avec Jésus, les cœurs des gens sont restés fermés. Ils trouvaient des reproches pour ne pas répondre à l’appel de Dieu : Jean était trop rigide, Jésus trop ouvert. Mais en réalité, ce n’était ni la sévérité de Jean ni la bonté de Jésus qui posaient problème. Le véritable obstacle était leur cœur endurci, refusant de se laisser transformer par Dieu.
1. Les enfants qui jouent de la flûte :
La flûte évoque un appel à la joie et à la célébration, comme lors d’une fête ou d’un mariage.
Cela représente symboliquement le message de Jésus, qui prêche l’amour, la grâce, et le pardon de Dieu, une bonne nouvelle pour réjouir les cœurs. Jésus s’est montré plus accessible, partageant des repas avec les pécheurs et offrant le salut à tous.
2. Les enfants qui chantent des complaintes :
Les complaintes évoquent un appel à la tristesse et à la repentance, comme lors d’un deuil ou de funérailles.
Cela représente symboliquement le message de Jean-Baptiste, qui prêchait un message dur, appelant les gens à reconnaître leurs péchés, à se repentir, et à mener une vie austère pour éviter le jugement de Dieu.
Les autres enfants et leur réaction :
Les autres enfants ne dansent pas pour la flûte (ils ne répondent pas à l’appel joyeux de Jésus).
Ils ne se lamentent pas pour les complaintes (ils ne répondent pas à l’appel sérieux et austère de Jean-Baptiste).
Cela signifie qu’ils rejettent les deux messages, malgré leur diversité. Que ce soit un appel à la joie (Jésus) ou à la repentance sévère (Jean), leurs cœurs restent fermés. Ils inventent des prétextes pour ne pas être touchés ou transformés.
Le cœur fermé : Ces gens refusent de s’engager avec Dieu, peu importe la manière dont il les interpelle. Ils critiquent Jean pour sa sévérité (“il est trop rigide”) et critiquent Jésus pour sa bonté (“il est trop indulgent”)
Jésus souligne leur insatisfaction spirituelle : ils ne veulent ni la grâce, ni la vérité.
Malgré le rejet des deux approches, la sagesse divine témoigne par les miracles et les fruits du ministère de Jésus. Cela rappelle que le plan de Dieu ne dépend pas de l’approbation humaine, mais qu’il est confirmé par ses œuvres puissantes. Ceux qui ont “des oreilles pour entendre” sont appelés à voir ces signes et à croire.
11:20 Alors il se mit à faire des reproches aux villes dans lesquelles avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu'elles ne s'étaient pas repenties.
11:21 Malheur à toi, Chorazin! malheur à toi, Bethsaïda! car, si les miracles qui ont été faits au milieu de vous avaient été faits dans Tyr et dans Sidon, il y a longtemps qu'elles se seraient repenties, en prenant le sac et la cendre.
11:22 C'est pourquoi je vous le dis: au jour du jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins rigoureusement que vous.
11:23 Et toi, Capernaüm, seras-tu élevée jusqu'au ciel? Non. Tu seras abaissée jusqu'au séjour des morts; car, si les miracles qui ont été faits au milieu de toi avaient été faits dans Sodome, elle subsisterait encore aujourd'hui.
11:24 C'est pourquoi je vous le dis: au jour du jugement, le pays de Sodome sera traité moins rigoureusement que toi.
Chorazin et Bethsaïda :
Ce sont des villes de Galilée où Jésus a accompli de nombreux miracles. Malgré ces démonstrations de sa puissance et de son amour, ces villes ne se sont pas repenties ni tournées vers Dieu.
Jésus souligne leur responsabilité : si ces mêmes miracles avaient été faits dans des villes païennes comme Tyr et Sidon, elles se seraient repenties avec humilité, “en prenant le sac et la cendre” (un signe de repentance dans la culture juive).
Capernaüm : Une ville également en Galilée, qui a été au cœur du ministère de Jésus. Il y a enseigné et accompli de nombreux miracles (guérisons, exorcismes, etc.).
Jésus reproche à Capernaüm son arrogance : “seras-tu élevée jusqu’au ciel ?” signifie qu’elle s’est crue privilégiée, mais son manque de foi et de repentance la conduira “jusqu’au séjour des morts.”
Tyr et Sidon étaient des villes païennes célèbres pour leur orgueil et leur prospérité, mais aussi pour leur corruption.
Sodome, ville détruite par Dieu dans l’Ancien Testament à cause de son extrême méchanceté (Genèse 19), symbolise le mal et la rébellion.
Jésus dit que ces villes païennes auraient réagi avec plus de foi et de repentance si elles avaient vu les miracles faits en Galilée. Cela rend le rejet de Chorazin, Bethsaïda et Capernaüm encore plus grave.
Le séjour des morts :
Le “séjour des morts” mentionné ici est une traduction du mot grec Hadès, qui fait référence au lieu où les âmes des morts vont après la mort. Dans ce contexte, Jésus utilise cette expression pour annoncer que Capernaüm sera humiliée et jugée sévèrement, car elle n’a pas répondu à la lumière divine malgré les nombreux privilèges qu’elle a reçus.
Jésus reproche à ces villes leur manque de repentance, bien qu’elles aient été témoins de miracles extraordinaires. Il souligne que leur responsabilité est plus grande, car elles ont rejeté la grâce alors qu’elles ont vu et entendu la vérité.
Leçon pour nous :
Plus nous recevons de lumière (enseignements, bénédictions), plus notre responsabilité devant Dieu est grande. Le jugement sera proportionné aux privilèges reçus et à la réponse que nous y aurons donnée. C’est un appel à l’humilité et à la repentance, afin de ne pas négliger les opportunités de grâce que Dieu nous offre.
11:25 En ce temps-là, Jésus prit la parole, et dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants.
11:26 Oui, Père, je te loue de ce que tu l'as voulu ainsi.
11:27 Toutes choses m'ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n'est le Père; personne non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.
La gratitude est un sentiment profond de reconnaissance et d’appréciation pour les bienfaits reçus, même lorsque les circonstances semblent difficiles ou défavorables. Dans ce passage, Jésus montre un exemple parfait de gratitude envers son Père céleste, même face à l’incrédulité et au rejet de son message par certains.
1. Reconnaissance pour la volonté de Dieu : Jésus commence par louer son Père en disant : « Oui, Père, je te loue de ce que tu l’as voulu ainsi. » Cela montre qu’il accepte et apprécie pleinement le plan de Dieu, même si ce plan implique que certains restent aveugles à la vérité divine.
2. Humilité devant la souveraineté de Dieu : Jésus reconnaît que tout ce qu’il a, y compris la révélation divine et son autorité, provient de son Père. Il ne s’attribue aucun mérite personnel, mais glorifie Dieu pour ses desseins parfaits.
3. Un modèle malgré les obstacles : Bien qu’il soit confronté à l’incrédulité des foules et des chefs religieux, Jésus choisit de remercier Dieu. Cela illustre que la gratitude n’est pas conditionnée par les circonstances extérieures, mais par une foi profonde en la bonté et la sagesse de Dieu.
4. Une gratitude contagieuse : Par son exemple, Jésus nous invite aussi à adopter un esprit de gratitude. Nous sommes encouragés à reconnaître les bénédictions dans nos vies, même quand tout ne semble pas aller comme nous le souhaitons.
11:28 Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.
11:29 Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes.
11:30 Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.
Qu’est-ce que le joug ?
Un joug est un dispositif en bois utilisé pour atteler deux animaux, généralement des bœufs, afin qu’ils travaillent ensemble pour tirer une charge ou labourer un champ. Le joug symbolise ici l’idée d’un lien ou d’un engagement.
Le joug représente l’enseignement, la direction ou les exigences placées sur quelqu’un. À l’époque de Jésus, le joug était souvent associé à l’observance de la Loi juive et à ses nombreuses règles strictes, qui pouvaient être pesantes pour les croyants.
• Le joug de Jésus :
Jésus invite les gens à prendre son joug, qui est différent. Il ne s’agit pas d’un fardeau oppressif, mais d’une relation basée sur l’amour, la douceur et la grâce. En se soumettant à son joug, on trouve une direction pour la vie, mais aussi un allègement des pressions inutiles.
Un fardeau est une charge que quelqu’un doit porter. Dans ce passage, Jésus parle de la vie et des responsabilités que nous portons au quotidien.
• Un fardeau spirituel :
Les règles rigides imposées par les chefs religieux de l’époque étaient vues comme un lourd fardeau spirituel. Jésus, en revanche, offre une approche différente : une relation avec Dieu fondée sur la grâce, le pardon et la paix intérieure.
• Pourquoi est-il léger ?
Le fardeau devient léger lorsque Jésus marche avec nous. Il porte nos soucis, nous aide à surmonter nos difficultés et nous donne la force et la paix nécessaires pour avancer. Cela ne signifie pas que la vie devient facile, mais que nous ne sommes pas seuls dans nos luttes.
Que nous enseigne ce passage ?
1. Reposez-vous en Jésus : Il invite tous ceux qui sont fatigués et accablés par les difficultés de la vie à venir à Lui pour trouver le repos. Ce repos est spirituel, profond et durable.
2. Apprenez de Jésus : Il est doux et humble de cœur. Suivre ses enseignements ne nous écrase pas, mais nous libère. En l’imitant, nous trouvons la paix pour nos âmes.
3. Vivez dans la grâce : Le joug de Jésus est doux parce qu’il ne repose pas sur la performance ou la perfection humaine, mais sur son amour et sa grâce infinie.
Lorsque nous acceptons le joug de Jésus, nous entrons dans une relation avec Lui où Il porte nos charges avec nous. Ses instructions, bien que demandant une obéissance sincère, apportent la liberté et non l’oppression. Le fardeau léger est une promesse : si nous nous confions à Lui, nos luttes n’auront plus le dernier mot, et nous trouverons la paix et la force pour chaque jour.